Vendredi 1er juillet

L’autre jour, j’ai longuement parlé avec T. Nous partirons en vacances ensemble, et je n’ai pas osé lui dire, à ce moment-là, à quel point ça me rendait heureux. Heureux que cette rencontre, que j’ai faite dans le cadre de mon boulot, soit devenu une partie si importante de ma vie. Et peut-être, j’espère, que l’année prochaine, A. K. ou J-M se joindront à nous, que ce soit pour une soirée ou une semaine.

L’année se termine et je quitterai le collège Hoshido comme le lycée Gallia, en janvier. Ça m’avait fait de la peine, sur le coup. Et puis j’ai revu des collègues. Très prétentieusement, je me suis dit que j’avais laissé des souvenirs. Mais ça n’est pas si prétentieux que ça, en fait. Parce qu’être prof, c’est ça aussi : laisser des souvenirs. Dans les savoirs de nos élèves, et dans la mémoire de certains collègues. Pendant probablement plusieurs années encore, je continuerai à disséminer des anecdotes dans les établissements bretons. Et ça correspond bien à mon véritable nom de famille.

Nous sommes le 1er juillet et l’année scolaire s’achève. Elle fut à l’image des autres : totalement unique. Foutraque et chaotique.

Et tandis que je tente de remettre un peu d’ordre dans ce torrent que j’appelle mes pensées, j’en appelle à la joie, la colère, la curiosité, la tristesse et l’envie que je ressens, à chaque fois que je franchis un portail d’établissement scolaire. Ce qui importe par-dessus tout, c’est que je ne saurai jamais à quoi ressemblera le jour qui commence. Et c’est beau.

Merci. Merci mille fois d’être passés entre ces lignes, d’avoir pris de votre temps pour partager ces instant-là. Et à très bientôt.

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