Vendredi 21 octobre

Pour fêter ce début de vacances, verre avec des collègues. Ceux que j’ai rencontrés l’année dernière, à Hoshido, diamétralement opposé à Alrest, où je travaille désormais.

Et c’est comme si rien ne s’était jamais arrêté. J-M espère toujours que nous pourrons aller voir un match du stade rennais, B. avec son petit sourire serein et son élégante ironie, F. qui, à mesure que la soirée passe, se métamorphose en clochard céleste… et A., pour qui vingt billets ne suffiraient pas.

J’ai beau m’être régénéré, avoir été précipité par le vieux Tardis de l’Éducation Nationale dans un autre monde, un autre masque enseignant, cette nouvelle réalité n’a pas effacé la précédente.

C’est aussi doux que nostalgique. Ces gens que j’ai croisés, qui me sont devenus chers, et continuent leurs épopées, tandis que je noue de nouveaux liens, sans briser les autres.

À bien des égards, le statut de TZR est scandaleux. Mais ce soir, foutez-moi la paix, laissez-moi y mettre un peu de lyrisme.

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