Mercredi 7 décembre

Mine de rien, hier soir, je reçois le plus beau compliment de ma carrière.

Nous rentrons, avec E, de conseils de classe. Les kilomètres se déroulent sous la voiture, et la conversation erre avec la fatigue. E. est une jeune collègue, environ trois ans de profession. Comme je radote, je lui reparle de mes trois épouvantables premières années. Et de F., qui m’a sauvé. Par son exemplarité dans le travail. Par sa force de travail, par son attitude, dont je n’ai jamais trouvé d’égale, tant dans la douceur que dans la rigueur.

“Tu sais son attitude avec les élèves, elle ressemble beaucoup à la tienne.”

Ça me porte, en cette fin de soirée. Beaucoup.

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