Mercredi 24 mai

Il y a des modes à la noix dans tous les domaines, y compris dans l’éducation nationale. Et parmi celles qui me font vriller, il y a cette habitude de clamer, au mois de mai, que l’année est quasiment finie au collège.

Ça me fait vriller, parce que, souvent, ça nous fait entrer dans cette boucle que je résume invariablement ainsi “ça n’en finit pas de finir”.

Alors oui, le mois de mai, ce sont de ponts, de longs weekend et des semaines en dentelle. Mais ce sont les jours qui se succèdent, les mômes qui ont eu aussi entendu – ils entendent tout – que l’on était bientôt en vacances.

Et ça dure. Alors qu’on commence tous à être fatigués, déconcentrés. Et peut-être que si on parvenait à ne pas regarder la ligne d’arriver, à garder les yeux rivés sur les semaines, les unes après les autres, on n’éprouverait pas, adultes comme enfants, ce sentiment que le temps s’est figé à la ligne d’arrivée d’une année scolaire.

Mais c’est tellement humain.

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