Mercredi 31 mai

La fin de l’année, c’est aussi l’occasion de tester des trucs. Des idées qu’on garde dans un coin de la tête mais qu’on n’ose pas forcément expérimenter. Parce que pas le temps, parce que la trouille de faire n’importe quoi, parce que c’est plus confortable ainsi.
Mais lorsque les moments héroïques de l’année sont passés, lorsque l’on travaille un peu plus bas, on essaye.
Parfois ça foire.
Et parfois on tombe sur une façon de bosser, sur un texte qui frappe juste. Et on se demande pourquoi on n’a pas tenté ça plus tôt. Si on avait su, le reste de l’année aurait été plus simple, les élèves auraient compris, on aurait…
Du calme.
C’est peut-être un peu injuste pour tout le reste de l’année de penser ainsi. Si ça fonctionne, c’est aussi parce que c’est le dernier mois. Que les élèves et nous-mêmes sommes dans des dispositions qui permettent de naviguer un peu à vue.
Essayer de ne jamais regretter, de ne jamais croire qu’on a entrevu une solution miracle. Ça rend plus léger.