Mardi 5 mars

Correction de copies. Je m’arrache ce qui me reste de cheveux quant à certains travaux, qui respirent non seulement l’absence de boulot, mais également un manque d’intérêt un peu trop flagrant. Et à chaque fois que je me retrouve devant des évaluations moyennes, cette question : est-ce que je suis moi-même limpide quant à ce que je veux évaluer ?

Je l’ai écrit plusieurs fois : il s’agit de ma première « vraie » année en lycée. Je ne maîtrise pas encore parfaitement le programme ; et je fonctionne de temps en temps par imitation. Il faut que j’évalue à tel moment, tel exercice, parce que c’est ce que j’ai vu chez d’autres collègues, lu dans les instructions officielles. Mes cours n’ont pas encore cette unité, ce côté évident que j’ai réussi à créer dans plusieurs niveaux, notamment en sixième et en troisième. J’évalue parce qu’il faut, et non parce que c’est cohérent dans le chemin que je tente de faire prendre aux élèves. Bien entendu, ça n’explique probablement pas tous leurs échecs, ni même la majorité. Mais tout de même. Quand je parviens à tenir dans la main l’intégralité des ficelles de l’année, en général, ils réussissent beaucoup mieux. Seulement, ça ne se fait pas tout d’un coup. Hélas.

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