Jeudi 10 octobre

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La journée a été longue. Beaucoup, beaucoup trop longue. Et comme tous les ans, je le ressens. Que je laisse, accrochées à ces journées, de petits filets d’énergie vitale. Celle qui me constitue, celle qui ne se renouvelle pas. Ou plus. Ou très, très lentement. Ce ne sont que quelques brins, mais ils sont irremplaçables, et les voir s’effilocher au coin des tables de classe m’attriste toujours.

Et puis je sors, presque en courant. A l’extérieur, des collègues, un peu dans mon cas.

Ce soir, on décide de s’enfuir en courant, sous le ciel gris. On rigole très fort, on va voir des personnes danser sous des lumières en cascade.

Toujours, toujours prendre le temps de tisser de nouvelles joies.

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