Vendredi 1er novembre

Trois jours avant la reprise, et comme à chaque fois, l’anxiété.

Mais, c’est le privilège de l’âge, une anxiété que j’ai presque apprivoisée. À chaque fin de congés elle revient, comme un chien un peu crotté de sa promenade. Tout ce qui pourrait mal se passer, tout ce qui a pu mal se passer revient faire des taches sur mon tapis.

Ça ne passera jamais, je pense. Mais ça me fait moins peur. Bien sûr, qu’il y aura encore des imprévus, des merdes, que je ferai encore des conneries. Ça n’est pas grave. Toujours, toujours se relever.

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