Samedi 2 novembre

Depuis quelques années, la question de ma garde-robe est devenue, sinon importante, du moins existante dans mon boulot de prof. Comme mon attitude, ma façon de parler et de bouger se modifient quand je passe la porte de ma salle de classe, ce que je porte, c’est mon costume, ma persona, comme je l’écris fréquemment.
Ça peut sembler futile, ça me rassure. Mes T-shirts fantaisie sur veste sobre, mes bagues et mes converses, c’est aussi ce que j’aimerais que les mômes ressentent, quand ils bossent : ce truc à la fois marrant et rigoureux, ce clinquant qui, je l’espère, a un sens quand on le regarde dans l’ensemble.

Ça peut sembler futile, mais ça les rassure parfois. De commencer le cours sur un détail de ma tenue, quelque chose qui a changé. Ça peut sembler futile mais, en fin de compte, je suis dans leur champ de vision cinq ou six heures par semaine. Autant donner du sens à ça aussi.

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