Vendredi 6 décembre

Je n’ai pas autant de plaisir à enseigner aux sixièmes Evoli qu’aux sixièmes Feunard. Ils sont plus froids, moins enthousiastes. Moins souriants aussi. Notre relation est, comment dire, plus strictement professionnelle. Ils accueillent les cours magistraux comme les activités les plus variées de la même façon : avec circonspection et toujours un peu de défiance.

Mais, toujours, ils s’y mettent. Et, surtout, toujours ils me font confiance. Confiance que je m’applique à instaurer en tentant de toujours faire ce que je dis, que ce soit quant au délai – beaucoup trop long – qu’il me faut pour corriger leurs évaluations, ou le moment durant lequel nous ferons du théâtre. Ils aiment bien le théâtre.

Nous ne sommes qu’en décembre et, déjà, les sixièmes Evoli ne doutent plus de moi.

Je crois que je pourrai difficilement espérer davantage.

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