Samedi 28 décembre

Trois appels aujourd’hui, une étrange série. Trois collègues qui ont quitté l’Éducation Nationale.

« Et toi, tu restes. » me dit l’un d’eux en rigolant.

C’est, il y a quelques années, quelque chose qui m’aurait ébranlé. Qui m’aurait amené à réfléchir. PLus aujourd’hui. Je ne sais pas si vieillir, c’est se raidir dans ses certitudes.

Mais je le sais désormais. Je reste.

Une réflexion sur “Samedi 28 décembre

  1. C’est un bateau qui prend l’eau, une maison qui prend feu. C’est insupportable de dysfonctionnements, de paternalisme, de rigidité absurdes, d’incompétence à des niveaux rares. C’est mal payé, mal reconnu, frustrant. Il y a tous ceux qui ne comprennent pas et qui insultent, attaquent, moquent, taquinent. Mais. Et tout tient dans ce « mais ». Il y a eux. Eux qu’on retrouve tous les jours, qu’on voit grandir, évoluer, s’ouvrir, s’affirmer. Et qui, même s’ils rendent fous certains jours, font se dire que c’est quand même un métier merveilleux, utile et d’une humanité profonde.

    Moi aussi je reste. Je ne peux retenir la question « pour combien de temps ? » qui revient régulièrement mais pour le moment partir serait les abandonner. Aussi absurde que soit cette idée elle aussi sans doute.

    Du courage !

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