Mardi 28 janvier

Pendant deux jours, je me suis infligé de rester à mariner sur des épreuves infiniment trop complexes pour la médiocrité confondante de mon cerveau. Et je peine ce soir à me dire que demain, je serai de nouveau face à des élèves. J’ai l’impression de me retrouver à une fin de vacances en concentré. Aujourd’hui, j’ai écrit comme autres énormités, que les personnages de l’auteur étudié étaient condamnés à décliner leur langage, sous peine de disparaître.

J’ai, ce soir, l’impression d’être un personnage de Koltès. Ni bon enseignant, ni bon étudiant… Je me persuade d’avancer en alignant les jours et les billets dans ce journal.

Une réflexion sur “Mardi 28 janvier

  1. Un court message d’encouragement, parce que je vous lis beaucoup et écris peu. J’ai passé moi aussi les mêmes épreuves ces deux derniers jours. Fière de mon analyse pour la dissertation, je réalise en conduisant sur le chemin du retour que j’ai mal orthographié le titre d’une oeuvre au programme. Bombe mentale. Déprime. Si facile de se torturer avec peu, pour les valeureux qui se confrontent à la difficulté.
    Sic transit gloria mundi…

Laisser un commentaire