
Fin des vacances, retour à la réalité de l’enseignement. Les messages qui défilent, sur les différents groupes Signal et WhatsApp des bahuts dans lesquels j’ai exercés et que je n’ai pas réussi à quitter. Tous ces bahuts que j’ai parcouru, toutes ces histoires, tous ces gens qui tentent de faire au mieux.
Je lis en ce moment, suite à l’affaire Betharram, des témoignages terrifiants de victimes de traitements infâmes dans l’Éducation Nationale. Et bien entendu la révolte. Je n’arrive pas à croire, mon petit téléphone entre les mains, que cela puisse arriver. Et puis je me souviens, de ce que j’ai dit, lors d’une récente conversation : « l’école, ça ne veut rien dire, il y a trop d’enfants, trop d’adultes, parler des problèmes à l’école, c’est parler des problèmes de la société dans son ensemble, ça n’a pas de sens. »
Et l’école, cette école que j’aime de plus en plus après dix-sept ans, est malade comme le monde. Malgré tous ces gens, sur mon écrans, qui mettent leurs gants et leurs masques, leurs épées et leurs armures, pour combattre les dragons.