Mercredi 23 avril

Enfin une situation d’équilibre s’est installée, dans mon rapport avec mes trois classes. En cinquième, j’ai fini par prendre leur mauvaise volonté et leur côté grognon à la rigolade systématique. Et ça fonctionne. Presque toujours, les visages renfrognés finissent par s’éclairer et, dans un haussement d’épaules, ils se mettent au boulot.
Avec les sixièmes Evoli, je suis dans la rigueur. Ils veulent être rassurés, ils veulent un cadre, toujours le même, d’une heure de cours à l’autre. Des réponses précises et sans digression. Ne pas chercher plus loin que les bornes du sujet. Je ne passe pas avec eux mes meilleures heures, mais je parviens à leur donner ce dont ils ont besoin.
En sixième Feunard, enfin, nous travaillons en bonne intelligence. Nous nous apprécions et nous faisons confiance. Une synergie dans laquelle je m’épanouis et eux aussi, je l’espère.

Une stabilité très délicate et très douce.

Pour deux mois à peine.

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