
Les cinquièmes Astronelle ont décidé de ne se laisser aucune chance, en ce début de semaine. Durant les trois (3 !) heures que je les vois durant la journée, ils décident d’être haïssables, finissant par épuiser toutes mes ressources et mes réserves de patience.
Avant, lorsque j’arrivais au fond, à savoir que ma seule réaction était de hurler en faisant des « chhhhht », je me détestais.
Désormais je m’écoute.
Désormais je me dis que, cette fois, ça n’est peut-être pas totalement de ma faute. Que si je connais mes faiblesses, je connais aussi mes forces et que c’en est une de reconnaître que, certaines heures, une grande partie des élèves a décidé que ça ne le ferait pas. Alors respirer un grand coup. Attendre.
Parce qu’il reste encore deux mois compliqués, et que je veux me préserver tout autant qu’eux de ma mauvaise humeur.