Vendredi 2 mai

« Monsieur, ça va pas ? »

Pour plusieurs raisons, en effet, je suis contrarié aujourd’hui. Et la sixième Evoli, qui peut être terriblement pénible, sur ces deux dernières heures du vendredi, entre sur la pointe des pieds. Pendant cent vingt minutes, ils vont travailler dans un calme absolu. On me dit souvent que j’ai le visage extrêmement expressif. Apparemment ce soir c’est le cas.
V., à qui je vais rendre visite le soir, me demande si le mythe selon lequel les mômes sont particulièrement pénible en fin de semaine a une réalité. Je lui réponds en disant que parfois oui, et que parfois, on se conditionne pour que ce soit compliqué.
Les enfants sont des éponges. À l’affût de ce que nous leur montrons. Et c’est aussi ce qui rend ce métier aussi terrifiant, parfois.

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