Samedi 3 mai

Conversation téléphonique avec la collègue que je remplace, pour lui demander si je peux transmettre des demandes, lors des réunions qui, déjà, sont en train de dessiner l’année prochaine au collège de Renais, une année dont je ne ferai probablement pas partie.

« Ce sont devenus tes élèves », me dit-elle à un moment, en parlant des classes auxquelles j’ai fait cours.

Je ne sais pas. Je ne pense pas. Le possessif s’étiole au fur et à mesure de mes pérégrinations en Bretagne. Ils ont été des élèves. Et pendant que nous nous sommes vus, on a crée un lien, c’est sûr. Un lien que je pense fort, avec beaucoup d’entre eux. Un lien noué de façon à ce qu’il file entre les doigts et disparaisse, dès que l’année se terminera.

C’est bien ainsi. C’est le mieux.

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