Vendredi 9 mai

Semaine où le vent souffle fort sur ma vie, à tout un tas de points de vue. Je marche, tentant de faire le dos rond contre tout ce qui s’abat sur ma carcasse et surtout sous mon crâne.

Et malgré tout, il faut, quoi qu’il arrive, être là pour les mômes.

Parce qu’ils n’y sont pour rien. Parce qu’eux aussi, ils sont bouleversés par les intempéries de l’existence. Et qu’il n’ont pas encore eu les années pour forger les frêles parapluies que nous parvenons parfois, nous les adultes, à déployer face aux averses. C’est l’une des raisons, je crois, pour lesquelles j’aime autant ce métier. Parce que même si la vie nous envoie bouler sous le déluge de nos tortures adultes, il arrive toujours ce moment où, la porte fermé, il faudra être là pour eux. Et même si j’ai dit qu’il m’en coûte, ce boulot, je n’aurai jamais assez de doigts pour compter les moments où il m’aura sauvé de mes noires pensées.

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