
Je ressors de ce cours de grammaire épuisé.
Comme à chaque fois que nous abordons un concept un peu velu avec les élèves (ici les propositions subordonnées) : j’ai donné de ma personne. J’ai raconté des bêtises, j’ai inventé des exemples idiots et surtout, j’ai essayé d’être le plus précis possible. Aucun mot en trop dans les explications, et une attention permanente à leurs réactions. Repérer le moment où il décroche :
« Afissatou, vous n’êtes plus dans l’explication, à quel moment ce que je disais s’est transformé en bruit ? »
Hyper-vigilance. Il y a peu de cours où j’exige tant d’eux, et de moi. J’ai tellement besoin que ces concepts chiants, mais essentiels, ils arrivent au moins à s’y accrocher pour la suite. C’est éminemment satisfaisant quand on se rend compte qu’on y parvient.
Mais punaise que c’est crevant.