Lundi 16 juin

Dernière évaluation en 5e Astronelle. A., l’AESH de la classe, n’est pas là. (parce que ça n’existe presque plus, ici, un AESH d’élève. Juste des AESH de classe.) Je dois donc m’occuper d’Enzo, qui ne peut pas écrire tout seul. D’Alia, qui ne peut pas lire toute seule. De Raul, qui ne peut pas gérer ses émotions seul. Tout en apportant mon soutien à ceux avec qui j’avais déjà prévu de le faire. Toma, qui continue à lutter avec la langue français, Aliénor, en opposition avec tout ce qui est scolaire, Luther, qui n’aura pas cesser, à tous les cours, dans toutes les matières, de tenter d’insulter ses camarades dès qu’on ne le regarde pas de face.

Sport à haute intensité.
Et sentiment d’échec.

Toute l’année, cette classe sera restée un ensemble d’individus, trop éloignés les uns des autres, par leurs profils et leurs tempérament, pour constituer un groupe. Une classe. J’ai souvent tendance à dire que le collège, c’est être mis brutalement en contact avec une mini-société, et pas la plus agréable, loin de là.

Cette année, je ne serai pas parvenu même à ça. À ce qu’iels fassent société.

Dur.

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