
Cette année, Hamia ne harcèle plus ses camarades. Plus personne ne pleure à cause d’elle, ses réseaux sociaux sont, semble-t-il vierge de toute appel à la violence. Elle continue par contre à les regarder de haut, à les railler à la moindre erreur, à filouter à la moindre occasion pour en faire le moins possible. Les sanctions ont donc commencé à tomber.
« C’est pas juste. Je fais des efforts, monsieur. Je vous jure que j’en fais, tout le temps ! »
Le pire, c’est que je la crois.