
Hier, soirée de fin d’année du collège. Comme un convalescent, je pars y faire un tour. Les visages, creusés de sourires et de fatigue, m’accueillent. Sans s’appesantir plus que cela sur mon absence. Les collègues prennent des nouvelles, bien entendu. Mais je ne suis pas « le malade », « celui qui a craqué ». Je leur en sais tellement gré.
Mine de rien, ce temps passé à me reposer m’a rendu ma propension à papillonner de groupe en groupe. Entendre leurs aventures en mon absence. Leurs joies et leurs doutes. Les retrouver.
Je ne reste pas trop longtemps, pas encore. Se ménager, même dans la joie. Mais savoir, alors que je repars, que beaucoup de joie reste à écrire.