Samedi 18 mai

Derniers bulletins, dernières corrections. Et se pose la question des appréciations. Habituellement, lorsque je commente des devoirs, ou un trimestre, je tente d’en faire un marchepied pour la suite. Le reste de l’année, la classe suivante, le devoir qui succédera.

Mais, notamment pour les premières, c’est terminé. Hormis le bac de français, dont nous parlons en long, en large et en travers à chaque cours, il n’y a plus de perspective à ma matière. C’est la fin. Les petites phrases que je colle dans la limite de 400 caractères, à peine plus qu’un tweet, sont les dernières que mes élèves liront, concernant leur niveau en français, pour la plupart d’entre eux.

Alors que dire ? Tenter de tirer un dernier bilan, au risque d’être sentencieux et définitif ? Jouer à Huggy les bon tuyaux (référence de vieux) et insérer un ultime conseil ? Comment être ne serait-ce qu’un peu utile, dans ce papelard finalement peu important ? Peut-être faire comme d’habitude. Faire comme si. Comme si tout allait continuer, comme si on allait se retrouver demain, la semaine prochaine, dans un mois.

Et comme chaque fin d’année scolaire, remercier celles et ceux qui, jusqu’au bout, auront joué le jeu. Avec leurs qualités, leurs faiblesses. Jusqu’au bout, prendre soin d’eux.

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