Lundi 20 mai

Ça ressemble à des sous-bois.

Des petits corpus que je prépare pour les élèves de première, histoire de leur donner quelques assises, s’ils choisissent de se mesurer à la dissertation au bac. Des bouts de textes, qui débouchent sur les œuvres intégrales. Des tableaux, de la musique. Des anecdotes que je leur raconte.

Ce sont des cours qui se déroulent, magistraux. Magistraux au sens où je me contente de parler, hein, pas de leur qualité. Des moments où, juste, on se contente de découvrir des trucs. Sans violence. Des moments où on met les échéances à distance. Des moments où la Sido de Colette prend des airs de Circé. Et on part sur ses traces, on se raconte un petit bout de l’Odyssée. On passe par George Sand, par Marcel Proust (« C’est loooooong, monsieur ! »)

Ce sont des cours où le savoir passe.

La machinerie grinçante de la première se tait un peu. On parlera à l’heure suivante du quinzième texte à achever, de la liste d’exemples pour la dissertation. On recommencera à se plier aux exigences.

En attendant, juste essayer d’aimer les mots.

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