
Hier, retour dans le collège où j’ai enseigné l’année dernière. Sourires de collègues, sourires d’élèves. Énormément de bons souvenirs. Pas de regrets. C’est arrivé, ça m’a changé pour le meilleur, pour une immense majorité.
Et j’ai la vanité de penser que j’ai aussi apporté du bon. Parce que j’ai eu la chance, l’immense chance, d’avoir la confiance d’élèves. Les petits sixièmes, devenus des cinquièmes. Ils ont les yeux toujours aussi joyeux, ils ont toujours l’air aussi doux, toujours aussi forts.
Les quatrièmes, devenus troisièmes. À leurs places. Avec une posture, une aisance que je n’ai jamais vu jusque là qu’aux lycéens.
Parfois, sans aucun doute possible, nous faisons du bien.