Mercredi 27 décembre

Il y a ces consignes que l’on reçoit. Par papier, par le logiciel de l’établissement. Via le professeur principal ou les parents. Des marques sur votre dossier scolaire. Dans vos vies. Des choses parfois qu’on reçoit en pleine face. Vous avez douze, treize, seize ans. Et déjà, il vous est arrivé ça.

Il faut en tenir compte. Être prudent dans nos choix de mots, dans les thèmes qu’on aborde, dans la façon dont on s’exprime avec vous. Mais il faut aussi que la porte de la salle 217 s’ouvre sur un vent de liberté. Toujours ce dilemme. Cette envie que, dans ces heures que nous passons ensemble à explorer des textes, à détricoter des règles de grammaire retorses, vous puissiez vous dire que rien n’est impossible. Peut-être même vous sentir légers.

C’est sans doute très vaniteux, de se dire que, dans un pauvre cours de français, vos marques peuvent ne pas vous définir. Est-ce la bonne chose à faire ? Je l’ignore.

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