
Atelier de révision, avant le bac blanc qui aura lieu juste après les vacances d’hiver. J’observe les élèves, penchés sur leur note, sur les lignes d’écritures qu’ils ont tracé tout au long de l’année. Je vérifie leurs notes, souris, les encourage.
Et tente de dissimuler que je suis malade de trouille : c’est la première fois que je prépare des élèves pour cette solennelle échéance. Est-ce que je m’y suis bien pris. Me planter, je connais. Ça arrive et je gère très bien mes échecs. Mais eux ?
Je me donne sans doute beaucoup d’importance. Je ne suis pas l’unique responsable de leur réussite. Mais cet après-midi je flippe tellement.
Ne vous inquiétez pas, l’avantage est que vous allez pouvoir diagnostiquer les points à améliorer grâce à ce bac blanc. L’échéance est en juin. Pas maintenant.