Mardi 2 avril

Et, certains jours, tout se passe bien.

L’activité qui a été préparée pour aborder des notions plus complexes – commencer par rédiger un projet de loi à défendre devant l’Assemblée Nationale pour déboucher sur l’Éloge de la Folie – a été accueillie avec joie par les élèves. Ils ont été surprenants. Sont allés plus loin que prévus, ont posé des questions auxquelles je ne m’attendais absolument pas. Pas un seul laissé sur le bord de la route.

Et en première, la conclusion du texte de Rabelais a été accueillie avec des hochements de tête approbateurs. « En fait, c’est super bien construit, les textes de Rabelais. » J’ai appris, aussi – mais c’est un secret – qu’ils s’en sont plutôt pas mal tirés, dans leur dissertation du bac de français. On avance vite dans le cours, on a même le temps d’échanger quelques blagues.

C’est une journée douce. Sans heurts. Une journée où on arrive, on fait cours. Et tout se déroule comme prévu.

C’est la première journée de ce genre depuis le début de l’année.

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