
Le silence durant cette évaluation de 1ère Galopa est tel que l’on se croirait dans une chambre sourde. Un silence qui n’a rien d’hostile ou d’hostile, cependant. Juste celui de la concentration la plus juste.
Douceur.
Je n’aurai jamais ressenti de façon aussi forte autant de sérénité avec une classe. Les 1ères Galopa sont profondément gentils. Et aiment quand les cours se passent bien. L’harmonie, c’est leur cam’. Je n’ai pas besoin d’outil tranchants avec eux. Ni sanctions, ni sarcasme. Même si j’apprécie parfois sortir la bonne vanne, il y a toujours ce petit moment de stress : va-t-elle faire mouche ? Avec eux, ce n’est pas nécessaire. Ils se marrent tout autant à un gentil trait d’humour absurde. Zéro tentative de domination ou de prise de pouvoir.
Peut-être suis-je chiant, mais je me suis rarement senti aussi bien qu’avec eux. Mes défenses sont à leur niveau le plus bas. Et j’ai la faiblesse de croire que les leurs aussi. Je ressors souvent des heures passées en leur compagnie plus en forme que j’y suis arrivé. Classe à énergie positive. Quels adultes deviendront-ils ? Et même, qui sont-ils, à l’extérieur du cours de français ?
Ce n’est sans doute pas important. L’important, c’est de continuer à les aider, à les voir progresser de façon impressionnante, dans leur quasi-totalité.
Et éprouver de la gratitude. Beaucoup de gratitude.