
C’est le genre de weekend auquel je ne parviens pas à m’habituer. J’ai vécu cette semaine tellement d’événements différents, j’ai connu un tel grand huit d’émotions, que je ne parviens pas à m’en remettre, ou du moins pas immédiatement. Je reste, un peu médusé, à regarder les heures s’écouler, en essayant de me recoudre, de me souvenir qui je suis et quelle est ma fonction dans ce monde.
Essentiel en tant qu’être humain et que prof : réussir à maintenir ses contours, son intégrité physique. C’est aussi pour cela que je suis content d’avoir renoué avec des activités qui me plaisent, cette année. En essayant laborieusement de gratter les cordes de cette guitare, en tentant de me faire entrer sous le crâne le texte de la pièce dont la date de représentation s’approche, je me recentre. Rester soi-même, réorganiser le flot d’événements et de sensations qui s’appelle soi.