
Depuis le début de l’année, j’envoie des SMS, beaucoup plus qu’à l’accoutumée, et pour une raison très simple : en raison d’aller-retour incessants entre mes bahuts, en raison de la vie des uns, et des autres, en raison de la façon dont le monde tourne cette année, il me manque quelque chose. Quelque chose d’essentiel. Un soir, se retrouver, avec ces gens que je croise à longueur de journée, avec lesquels on tente de créer un monde meilleur, en enseignant à nos élèves, en apprenant d’eux et, tout bêtement, refaire le monde.
C’est bête, mais j’en ai besoin. Besoin, autour d’un café, d’une bière ou d’un plateau de figurines en carton, de connaître les humains avec lesquels, cette fois-ci, je suis embarqué dans cette aventure.